M, le magazine du Monde, revient, vingt ans plus tard, sur les poursuites contre les organisateurs de l’exposition d’art contemporain « Présumés innocents », au CAPC à Bordeaux, et les fait commenter à Emmanuel Pierrat . Pendant les dix ans de cette procédure, qui s’est terminée par une déroute de la ligue de vertu ayant déposé plainte sans avoir vu les œuvres mais ayant acheté le catalogue, ainsi qu’un désaveu des magistrats instructeurs, Emmanuel Pierrat a défendu Marie-Laure Bernadac et Stéphanie Moisdon qui étaient les deux commissaires de cette remarquable exposition. Comme le relèvent Ondine Millot et Roxana Azimi, c’est hélas l’autocensure qui est sortie gagnante de cette affaire…